Nos astuces pour mieux gérer vos déchets végétaux

Tontes de pelouses, tailles d’arbres et arbustes, feuilles mortes, fleurs fanés… Votre jardin produit une importante quantité de déchets végétaux. De nombreuses techniques existent et vous prouveront que ces végétaux peuvent devenir une ressource exceptionnelle pour votre jardin ou votre potager !

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Valoriser mes végétaux, ok, mais qu’est-ce que j’y gagne ?

 

Du temps.
Plus besoin de charger votre remorque ou votre coffre de voiture des ces branchages et tontes encombrantes, moins d’arrosage, de désherbage et donc d’entretien du jardin.

 

De l’argent.
Et oui, le temps, c’est de l’argent. Valoriser vos végétaux vous fera économiser quelques euros : pas de déplacements en déchèterie, utilisation de vos propres déchets pour la conception de compost, de paillage, moins de consommation d’eau.

 

Vous jardinez responsable.
En valorisant vos végétaux, vous polluez moins, vous diminuez l’utilisation d’engrais, vous utilisez des techniques plus respectueuses de l’environnement et créez de la matière organique qui structurera vos sols.

 

Des techniques simples, accessibles et efficaces

 

Composter !

C’est LA technique la plus rependue dans le jardin. Le compostage est une ressource de matière première incroyable, la décomposition naturelle des déchets organiques (du jardin ou de cuisine) permet la production d’un engrais naturel, riche, et respectueux de l’environnement.


A savoir :

La CALL vous propose d’obtenir  gratuitement votre composteur. Faites comme plus de 10 000 foyers de l’agglomération : adoptez vous aussi votre composteur. J’adopte un composteur.

 

Mulcher !

Le mulching est une technique de tonte de plus en plus populaire. Finement broyée en petites particules, l’herbe est rejetée sur le gazon et réparties uniformément.

 

A savoir :

Mulcher l’herbe est un excellent moyen d’entretenir le gazon sur le long terme, avec pour résultat une belle pelouse qui s’entretient toute seule. Veillez à vous équiper d’une tondeuse dotée d’une fonction mulching (ou d’un kit).

 


Pailler !

En recouvrant le sol de vos déchets végétaux, vous permettrez à vos massifs de fleurs, vos légumes, vos haies ou encore vos arbres fruitiers d’être protégés d’une sécheresse grâce au maintien de l’humidité (moins d’arrosage). Cette technique permet également la réduction de mauvaises herbes et améliore la structure de votre sol.

 

A savoir :

Le paillage est efficace à toutes périodes de l’année. L’été, quand il fait très chaud, l’automne et l’hiver pour protéger les plantes d’éventuels gelées, ou au printemps, leur décomposition permettra une riche culture estivale.


 

Broyer !

En broyant vos végétaux, vous obtiendrez un paillage bénéfique, mais aussi esthétique, pour vos massifs de fleurs ou votre potager.

 

A savoir :

Pour des branchages de petites tailles, il est tout à fait possible de les broyer avec… une tondeuse. Le principe : étendre les déchets sur le sol et passer la tondeuse sur le tas en surélevant les roues avant. Puis, avancer sur le tas en les baissant progressivement.

 

 

La mise en pratique

 

Les feuilles mortes

Après ou pendant l’automne, les feuilles mortes jonchent vos parterres. Dès lors qu’elles viennent d’un arbre en parfaite santé, elles vous seront utiles à toutes périodes de l’année. Elles se décomposent très rapidement (- de 6 mois), au compost, et le processus s’accélère si vous les broyez à la tondeuse en amont. Vous obtiendrez un compost parfait en alternant une épaisse couche de feuilles (20-30 cm) avec des matières riches en azotes (tontes, déchets de cuisine). Autrement, vos feuilles feront un parfait paillage, idéal pour que vos plantes passent l’hiver avec les racines au chaud, ou pour conserver l’humidité de votre potager en été.

 

L’astuce : Stockez vos feuilles mortes ! C’est un paillage gratuit, un élément essentiel de votre composteur. En les stockant, vous pourrez renouveler votre paillage, alimenter votre compost l’été. Vous pouvez également en faire un excellent terreau : stockez-les humides dans un sac poubelle noir fermé (par exemple), faites des trous pour favoriser l’aération et récupérez votre terreau 18 à 24 mois plus tard.

 

La tonte de pelouse

Comme les feuilles, l’herbe se dégrade elle-aussi rapidement. En petite quantité, et sèche, votre pelouse représente un excellent apport pour votre compost. Sur le même principe, elle vous sera utile pour pailler en fine couche votre potager et vos parterres de fleurs afin de réduire l’arrosage l’été. Mais LA technique à la mode pour votre jardin, c’est le mulching. Avec une tondeuse équipée (un kit de mulching pour une tondeuse non équipée coûte entre 30 et 60€), plus besoin de ramasser vos tontes. La lame hache plus finement l’herbe qui se dépose sur la pelouse nourrissant le sol grâce au processus de dégradation naturelle. Veillez à alterner entre mulching et ramassage pour une belle pelouse.

 

L’astuce : Pour réduire les tontes, tondez plus haut. Contrairement aux idées reçues, une coupe trop rase porte préjudice à la qualité du gazon et oblige à tondre plus souvent. Tondre plus haut renforce votre gazon et ses racines, améliore la qualité du gazon et sa résistance à la sécheresse.

 

Le branchage et le broyat

Le broyat est possible, même sans utiliser un broyeur. Des branches de petites tailles (- de 1,5 cm de diamètre) peuvent être broyées avec votre tondeuse comme expliqué précédemment. Ce broyat vous permettra un paillage (paillis) sur une terre nue et en couche épaisse. Un aménagement esthétique à utiliser dans le potager, les massifs ou les allées de jardin. Il sera également utile au compost pour équilibrer les apports.

 

L’astuce : Vos branches peuvent aussi devenir des haies, des clôtures, des bordures, des tuteurs et piquets… Laissez votre imagination parler ! Votre rédacteur (c’est moi), utilise, lui, ses branches pour créer un abri de stockage… pour les feuilles mortes.

 

 

BRULER ? JAMAIS !

Le brûlage des déchets végétaux à l’air libre est strictement interdit par la loi. En cas de non-respect de la Loi, le contrevenant s’expose à une amende pouvant aller jusqu’à 750€. Des végétaux brûlés, c’est une ressource gaspillée, une pollution de l’air inutile, des risques d’incendie et de conflits de voisinage.

 

 

N° Vert

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