Déchets verts : Que deviennent-ils ?

Les beaux jours sont de retour et les jardiniers en herbe retrouvent leurs petits plaisirs : tonte du jardin, taille des arbres, plantation et entretien du potager. Mais, que deviennent nos déchets verts ? Comment sont traités vos végétaux ? L’agglo vous fait une fleur et vous explique tout.

EuraTech

Pour la transformation des déchets verts, l’intérêt pour le compostage domestique et le paillage se poursuit : « Notamment depuis que la CALL a permis à des milliers d’habitants de s’équiper en matériel et de se former aux techniques de compostage », explique Alain Lherbier, Vice-Président pour la CALL, chargé de la réduction, collecte et valorisation des déchets. Avec l’arrivée des beaux jours, le système de traitement des déchets verts s’active et nos déchetteries augmentent la cadence pour recevoir jusqu’à 25 000 tonnes par an de mauvaises herbes, de branches, de tontes de pelouses.

Comment Ramery donne une seconde vie aux végétaux ?

Les carottes sont cuites pour les mauvaises herbes du potager ! Fraichement arrachées, vous décidez de déposer vos quelques sacs en déchèterie. Vous en profitez pour y apporter également les branches mortes tombées dernièrement de vos arbres. Bien joué ! Vous avez effectué le geste du tri qu’il fallait, c’est là que tout démarre. Le trajet de vos déchets végétaux se poursuivra ensuite dans les locaux de l’entreprise Ramery, située à Harnes. Et oui, vos végétaux sont valorisés à moins de 20km de chez vous !

Arrivés comme une fleur sur le site harnésien, les végétaux sont, dans un premier temps, broyés : plus c’est petit, mieux c’est transformé. « C’est à partir du broyage que nous démarrons le processus de compostage », explique Loïc, responsable d’exploitation du pôle bioénergie chez Ramery. Sur la plateforme, des dizaines de montagnes de végétaux broyés ou compostés sont exposés en rang d’oignons. En effet, ils sont, après la première phase, mis en andain (en tas), démarrant ainsi un processus de compostage long de 2 à 4 mois. « On peut atteindre des températures allant naturellement jusqu’au 70°C au cœur des andains, juste en laissant reposer la matière », affirme Loïc. Il poursuit : « 100% des végétaux qui arrivent sur le site de Harnes sont valorisés, même si tout ne se composte pas ». En effet, quelques mois après, une machine trie ces monts.

La matière est séparée en fraction : une fine, le compost, qui sera utilisé en agriculture ; une intermédiaire, qui sera valorisée soit en énergie, soit en paillage ; et une grossière qui sera valorisée en biomasse par combustion. Rien ne se jette, tout se transforme !

 

 

 

N° Vert

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