Plus de 50 millions. C’est donc un budget qui pèse dans les finances du territoire et pour l’ensemble des habitants. Mais essentiel pour notamment investir dans les déchetteries et les équipements, assurer la collecte, financer la filière ou encore la prévention.
« Au final, c’est 1€ sur 4 qui est aujourd’hui consacré à la politique de collecte et de traitement des déchets. C’est une somme considérable pour la collectivité » souligne Alain Lherbier, le vice-président en charge de la compétence.
Pour couvrir en partie cette dépense, le produit de la TEOM, la fameuse taxe d’enlèvement des ordures ménagères ne couvrait plus qu’un tiers de la dépense. Avec la hausse du taux, il n’atteint toujours pas la moitié, alors que la moyenne nationale est à prés de 60%.
Éviter l’envolée des coûts ?
Pour éviter l’envolée des coûts, poursuivons nos efforts en respectant le geste et les consignes de tri. « Un déchet trié coûte 2 fois moins cher que son élimination » précise le vice-président. En évitant aussi le gaspillage alimentaire ou la surconsommation d’emballages.
Enfin, de nombreux équipements et certaines réglementations ont émergés pour favoriser des économies. Réparer certains matériels dans nos Repair-cafés, composter, acheter des objets en ressourceries comme utiliser les enseignes pour la reprise de nos anciens équipements, une obligation désormais … Les habitants de la CALL engagés dans la démarche ont ouvert la voie du tri à l’échelle départementale. A chacun de poursuivre les efforts et montrer l’exemple d’un territoire durable et économe.